Hugo, Victor: Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées (French)Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées. Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
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A nap ma fellegek között pihent le este (Hungarian)A nap ma fellegek között pihent le este. Holnap jön a vihar, majd est, majd éj megint, és hajnal, villogó fényét ködökbe vesztve, s nap, éj – szökő időnk egy-egy lépése mind.
Vonulnak a napok, vonulnak csapatostul, a tengerek szinén, a nagy hegyeken át, ezüst víz s rengeteg fölött, mely zúgva bozsdul, zúgva szeretteink halotti himnuszát.
S a szirtek homloka s a vizek arca folyvást ráncos lesz, s mégse vén, és mindig zöld a lomb, ifjodván szüntelen; és minden hegyi forrást a végtelen folyó az óceánba ont.
De én, ki napra nap fejem mélyebbre hajtva fázósan járok itt, ünneplő ég alatt, én elmegyek, s a nagy, tündöklő-fényű, tarka világban semmi sem érzi hiányomat.
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